Ce n’est une nouvelle pour personne, depuis l’arrivée du Covid-19 et les mesures gouvernementales prises par les différents pays afin de ralentir sa propagation, de nombreuses populations vivent confinées chez elles en attendant le déconfinement. Les rues sont vides et les entreprises tournent au ralenti… mais qu’en est-il de l’empreinte écologique ?
Malgré la situation actuelle qui continue d'inquiéter et de soulever nombre de questions (notamment vis-à-vis du déconfinement, prévu en France pour le 11 mai), cette épidémie de COVID-19 semble apporter dans son sillage une bonne nouvelle pour l'environnement. La production des entreprises a drastiquement chuté depuis le début du confinement ; par exemple en Chine, où - selon des études disponibles sur futura-sciences.com -la concentration de dioxyde d'azote aurait baissé de 30 à 50%.
La circulation en est aussi à son point mort, et très rare sont les déplacements en voiture (du fait que l'on ne peut se déplacer très loin, et pas plus d'une heure) : 30% d'émissions de CO2 en moins, ou encore une baisse du taux d'oxydes d'azotes allant de 65 à 90% (ces études concernent ici la région parisienne).
Moins de bouchons le long des axes, moins de déchets dans les villes et une qualité de l'air bien meilleure depuis des semaines ; l'épidémie de COVID-19 est certes une épreuve sanitaire autant que pour les institutions, pour l'économie nationale et mondiale... Mais force est de constater que les indicateurs n'ont jamais été aussi positifs en matière d'environnement, et qu'ainsi la planète n'a jamais autant soufflé depuis ces dernières années.
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